La crise énergétique européenne 2022 découle de l’arrêt du nucléaire !

L’année 2022 a plongé l’Europe dans une crise énergétique qui menace sa prospérité économique et sociale. Elle a été marquée par l’envol des prix des produits énergétiques, amenant ainsi l’électricité de 100€/MWh au début de l’année, à près de 500€/MWh au dernier semestre. Cette situation met en danger notre société qui a besoin de disposer en abondance d’énergie à des prix abordables.

Mais qu’est-ce qui a déclenché cela ?

L’explication est simple, cette crise énergétique est le résultat de la stratégie d’arrêt du nucléaire, en Allemagne en particulier, mais aussi dans toute l’Europe occidentale. Aujourd’hui nous payons tous pour ce plan funeste.

L’arrêt du nucléaire a été lancé pour la première fois en Belgique en 2003. En 2011, il a été imposé à l’Allemagne par Angela Merkel, puis à l’Union Européenne par ses représentants allemands.

Le projet était à l’époque de remplacer l’énergie nucléaire par les énergies renouvelables. Ces moyens de production d’électricité allaient nous apporter une énergie propre, gratuite, et abondante, même si tout le monde savait que cette énergie était intermittente. Jusqu’au début 2022, le monde politique y a cru mais la situation en cette fin d’année démontre que ces folles espérances étaient totalement infondées.

L’intermittence reste le problème principal.

On croyait pouvoir le résoudre par de nouveaux moyens de stockage, qui ne sont jamais venus. On croyait aussi que l’interconnexion des réseaux électriques permettrait de profiter du “foisonnement” du vent dans les différentes parties de l’Europe, mais celui-ci est un mythe car les conditions climatiques sont pratiquement identiques dans toutes ses régions.

Il a donc fallu compenser cette intermittence par des moyens pilotables de production d’électricité, ce qui nécessitait d’accroitre le parc de centrales électriques classiques, fonctionnant aux énergies fossiles. Outre le double investissement nécessaire, le premier pour l’installation du renouvelable et le second pour la centrale au gaz en appoint, cela a lié les prix de notre électricité à ceux des énergies fossiles. Et quand ces derniers ont explosé suite à l’interruption des approvisionnements de gaz russe et à l’impuissance des dirigeants européens à juguler la spéculation qui s’en est suivie, spéculation elle aussi largement alimentée par la disparition du nucléaire européen, notre électricité est devenue impayable. La conséquence visible mais qu’on tente de cacher à la population, ce sont les délocalisations d’un nombre croissant d’entreprises.

On peut donc dire que nos problèmes énergétiques actuels viennent de la sortie du nucléaire en l’Allemagne et de la reprise en chœur de cette stratégie par l’ensemble des gouvernements de l’Europe de l’Ouest. S’ils avaient investi dans de nouvelles unités nucléaires les 1000 milliards € qu’ils ont englouti ces 20 dernières années dans les renouvelables et leurs backups, notre indépendance énergétique serait aujourd’hui garantie, et nous aurions le contrôle de nos prix.

Face à cette situation, la population européenne s’est bien rendu compte du mensonge sur lequel reposait la stratégie de sortie du nucléaire, et une large majorité réclame aujourd’hui de relancer cette filière dans tous les pays. Et de nombreux politiciens à l’écoute de leurs électeurs commencent à revoir leur stratégie et envisagent de réhabiliter le nucléaire. Même chez les écologistes.

Ceux qui persistent à soutenir l’arrêt du nucléaire devraient être écartés du pouvoir, car force est de constater qu’ils se soucient plus d’imposer leur idéologie que du bien-être de la population.

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